Introduite en 1819, la culture de la vigne fût grandement développée par Jean-Baptiste Pompallier, missionnaire mariste français. Envoyé en Océanie en 1837, il s'installa à partir de janvier 1838 pour développer le vignoble néo-zélandais. Les premiers vignobles de qualité furent établis dans la région de Hawke’s Bay au 19ème et début du 20ème siècle. Après les aléas de production d'abord dus au Phylloxéra puis à la Première Guerre mondiale, ce vignoble recommença à reprendre de l'extension au cours de la Seconde Guerre mondiale où sa superficie doubla.
Aujourd'hui, la Nouvelle-Zélande compte 10 grandes régions viticoles réparties entre les îles du Nord et du Sud, dont la plus importante est Marlborough. La plupart des régions viticoles de Nouvelle-Zélande ont un climat maritime. La forme longue et mince du pays signifie que les vignobles ne sont jamais à plus de 120 km de la côte et la plupart sont même beaucoup plus proches que cela (à l'exception de la région semi-continentale d'Otago Central). Une colonne vertébrale de montagnes qui traverse le centre du pays protège la plupart des principales régions viticoles des forts vents d'ouest de la mer de Tasmanie que l'on appelle les "Quarantièmes Rugissants". En raison de ces vents, il y a peu de régions viticoles sur la côte ouest de la Nouvelle-Zélande.
La qualité et la réputation des vin néo-zélandais n'est plus à faire. En effet, ce pays produit parmi les meilleurs et les plus reconnu sauvignon-blanc du monde. Et ce n'est pas un hasard si la Nouvelle-Zélande a réussi à faire du Sauvignon blanc son symbole, au même titre que ses moutons, ses kiwi et son légendaire haka !